Convaincre un recruteur
- Par bureau_cmrh
- Le 31/03/2022
- Dans Conseils GRH
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Convaincre un recruteur
En dehors des critères relatifs au poste, des conditions à remplir pour convaincre un recruteur de la pertinence de notre candidature. Et si cela ne marche pas du premier coup, n’en faisons pas une affaire, nous pouvons perdre la bataille d’un entretien et gagner la conquête de notre emploi.
-Rassurons le recruteur sur notre candidature
Quelle que soit l’étape du processus de recherche où nous nous trouvons, nous devons continuer à suivre le consultant, le chasseur ou le recruteur. Dès notre lettre ou mail de motivation nous devons manifester notre engagement, et prendre contact par téléphone quelques jours après notre entretien. Un suivi s’impose de manière régulière, par e-mail, téléphone, voire sms. Un suivi régulier et poli – éviter le harcèlement – fait souvent la différence et démontre notre ténacité, peut-être n’est-il pas encore trop tard. Et si nous n’obtenons pas un retour, au bout de quelques semaines, laissons tomber, nous avons eu affaire à un mauvais professionnel du recrutement ou un employeur. Nous l’avons finalement échappé belle.
-Argumentons notre candidature
Dès les premières minutes, évitons de montrer pas notre hâte à quitter l’entreprise dans laquelle nous nous trouvons, mettons plutôt en avant les atouts que retirera l’entreprise qui recrute en nous choisissant. Ne nous présenter pas comme un cadre en quête d’un poste, le recruteur cherche un cadre compétent et motivé, pas un demandeur d’emploi. Notre comportement ne doit pas susciter de questions à notre interlocuteur, préparons-nous à lui apporter des réponses, la bonne étant celle qui décrit la pertinence de notre éventuelle contribution à cette entreprise, et en quoi notre expérience fait de nous le candidat recherché. Cela implique qu’en amont de cet échange, nous ayons bien identifié nos atouts et nos déficits de compétences et expériences, pour pouvoir en parler en toute sincérité, ce qui montre au recruteur notre maturité, notre recul par rapport à nous même et notre sens des responsabilités, qui doivent le rassurer.
-Passons vite à autre chose si une candidature interne est préférée
Cela arrive à des cadres très professionnels. Nous n’y pouvons rien, c’est la faute à pas de chance, nous devons comprendre que le fait de recruter un cadre est un acte stressant pour le recruteur, il cherche donc à se rassurer et trouve une solution idéale par une cooptation interne. Passons vite à une autre opportunité, nos compétences et notre présentation sont hors de cause, et continuons nos actions.
-Transmettons notre enthousiasme et notre intérêt
Pendant cette rencontre, nous devons poser des questions pertinentes sur l’entreprise, ce qui implique que nous nous soyons bien préparé en menant des recherches adaptées, nous permettant de communiquer sur la valeur ajoutée que nous pouvons apporter. Oublions le temps de l’entretien notre situation de « sans emploi » si cela est le cas, elle nous tourne vers le passé. La recherche d’emploi est toujours plus ou moins longue et frustrante, malgré tout nous devons faire preuve d’intérêt, d’énergie et de confiance pour nous positionner en candidat idéal.
-Ecoutons, écoutons et écoutons encore
Cela arrive souvent, parce que nous sommes trop occupé par notre cas, trop obsédé par notre recherche, nous nous écoutons tellement que nous n’entendons plus l’autre. Nous risquons à certains moments de mal répondre ou de le faire à côté de la plaque, ce qui indique au recruteur que nous manquons de concentration à cause d’une émotivité excessive, de discernement ou d’intérêt, ou que nous avons mal écouté, et par conséquent mal répondu. Bien nous préparer à un entretien exige de nous renseigner et d’anticiper les questions et les réponses à faire, pour le moment venu nous concentrer et réussir.
-Racontons notre histoire professionnelle
Tout le monde aime écouter une histoire, même un recruteur. C’est vrai, le débit chronologique de notre CV est des plus ennuyeux, alors que la narration de situations rencontrées, d’obstacles surmontés, de défis relevés… suscite l’écoute du recruteur.
Le candidat conteur saisit son interlocuteur car il s’exprime de façon naturelle, tout ce qu’il dit semble si simple et si fluide.
Efforçons-nous de préparer notre histoire, trouvons dans notre parcours les événements forts, intenses voire dramatiques, et mettons-nous en scène. Il ne s’agit pas d’inventer des aventures mais de nous raconter pour capter l’attention et l’intérêt. En pratiquant avec loyauté – par rapport à la réalité des faits – le storytelling, nous toucherons le recruteur qui se rappellera de nous. Truffons notre discours de petits détails qui aident à entrer dans l’histoire, nous ferons la différence avec les autres candidats qui ont débité leur parcours standardisé, à condition de posséder les pré-requis techniques et professionnel du poste bien sûr.
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