Ecrire un CV
- Par bureau_cmrh
- Le 04/02/2020
- Dans Conseils GRH
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Débouchant sur un rendez-vous, les secrets de la lettre de motivation
En rédigeant une lettre de motivation pour un poste, pour qu’elle débouche sur un rendez-vous, je dois m’oublier et parler plus de ce que recherche l’entreprise qui recrute.
1 – Une lettre courte pour qu’elle soit lue en quelques secondes
Il n’existe pas de règles de forme pour rédiger une lettre idéale. Pour certains, ils privilégient son organisation en trois paragraphes : le premier sert d’introduction, le deuxième communique l’essentiel du message, et le troisième présente une conclusion.
Au-delà de ces considérations académiques, je dois me mettre à la place de celui qui va la lire. Son temps est précieux , le responsable de recrutement ou le dirigeant, s’il mène lui même l’opération, fait souvent une première lecture en diagonale, il veut se faire en quelques secondes une idée de celui qui présente sa candidature.
Je marquerai un point si je lui adresse un courrier succinct.
2 – Une première phrase qui accroche et bannir le mot “Je”
Pour susciter l’intérêt, je dois déjà démarrer ma première phrase par « vous » et non par « je ». Le « vous » va l’interpeller et il sera enclin à poursuivre sa lecture. Cela ne sert à rien de lui asséner en lever de rideau que je sollicite tel poste parce que j’en ai les compétences. C’est évident, et tout le monde le fait. C’est le meilleur moyen de perdre son attention.
L’idéal est d’écrire ma lettre de motivation en bannissant le mot “je”. Dans cette affaire, ce qui compte c’est l’intérêt de mon lecteur, son but, sa préoccupation, et surtout pas mon sort professionnel, ou moi qu’il ne connait pas et ne connaîtra peut-être jamais.
3 – Ne pas dire du bien de mon CV mais le bien qu’en retirera l’entreprise qui recrute
Cela ne sert à rien, si ce n’est lasser mon lecteur, de ressasser mon curriculum vitae dans ma lettre. Il a mon CV et, si je l’ai rédigé d’une manière efficace, il va s’en servir. La lettre d’accompagnement doit mettre en valeur l’intérêt que je porte à l’entreprise, et surtout les compétences et talents que j’apporte.
Autant mettre en exergue à ce niveau les exigences du poste à pourvoir et démontrer l’adéquation entre ce qu’il cherche et ce que je suis présente professionnellement.
4 – Adresser la lettre à une personne plus qu’à une entreprise
N’oublions pas que je m’ adresse à une personne, plus qu’à une entreprise. Je parle à une femme ou un homme qui la représente, et sera sensible aux égards que je lui montrerai. Il faut se renseigner sur son destinataire avant de commencer la rédaction de ma lettre, trouver son nom et son prénom et l’intitulé exact de ses fonctions. Rien de plus facile aujourd’hui avec internet, Google et les réseaux sociaux.
Cela va de soi, je ne m’adresse pas de la même manière à un ingénieur et à un psychologue, à un Directeur des Ressources Humaines et à un directeur général ou à un responsable de recrutement.
Ce qui compte, c’est satisfaire le centre d’intérêt du recruteur, répondre à son objectif, et faire écho à sa sensibilité. Si à travers les mots que je lui adresse, il devine que je peux être un début de solution au problème qu’il a à résoudre, c’est gagné.
Mon CV : je ne laisse pas les autres le faire à ma place !
5 – Une lettre personnalisée selon la culture de l’entreprise
Il va de soi que je ne m’adresse pas de la même manière à un recruteur d’un grand groupe qu’à celui d’une start up dans les nouvelles technologies. La culture d’une entreprise conditionne la personnalité du cadre qu’elle recrute. A partir de ce que je sais de la culture d’une entreprise, je décide de la forme de ma candidature.
En me sentant en harmonie, je ferai facilement passer dans mon message des informations et un ton qui laissent supposer que je suis en phase avec la culture de cette entreprise.
Pour connaître cette dernière, rien de plus facile que de mener mon enquête sur internet. Un ton direct et décontracté tombera à plat aux yeux du recruteur d’une entreprise à la culture conventionnelle, alors qu’il attirera le jeune patron d’une start up.
Le vieux dicton qui se ressemble s’assemble. Ma lettre de motivation est en ce sens mon premier acte d’intégration à l’entreprise.
Bien choisir les mots qui boostent mon cv !
6 – Une lettre sans faute
Attention aux cédilles, accents, ponctuations, traits d’union, accords du participe passé avec le verbe avoir… ma lettre de motivation n’est pas un SMS. Le recruteur considère l’orthographe comme un critère de sélection.
Attention, si j’écris ma lettre directement sur mon PC et l’envoie par mail, sur un écran, à plus forte raison si je suis l’auteur du texte, je ne vois et ne perçois pas les fautes. L’imprimer et la lire, je verrai tout de suite ce qui ne va pas, ou la faire relire par un proche (une autre personne).
La faute est irrecevable à plus forte raison pour un cadre, supérieur ou dirigeant. On ne peut pas confier la responsabilité d’un centre de profit à un cadre qui ne sait pas envoyer un mail correctement écrit à son équipe.
Une faute trahit un manque de sérieux, d’organisation et de respect de la langue et du destinataire. Alors je relis attentivement, j’imagine que je correspondais parfaitement aux exigences du poste à pourvoir, ce serait stupide de le rater juste à cause d’une rédaction négligée.
Le plus important : est tout le bien que retirera l’entreprise à acquérir mes compétences en me recrutant.
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