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Etre un manager courageux
- Par bureau_cmrh
- Le 15/03/2022
- Dans Conseils management
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Etre un manager courageux
Que l’on soit patron d’une grande entreprise ou à la tête d’une petite équipe, jeune manager ou chef aguerri, le courage managérial est une vertu indispensable pour manager.
Le courage se niche en effet partout dans le quotidien d’un manager. Il est au cœur des décisions qu’on prend, des projets qu’on défend, du soutien qu’on témoigne à son équipe. Ce courage n’est pas inné, il se travaille au quotidien.
Pour devenir un manager (plus) courageux, et engendrer motivation, confiance et engagement, en voici trois conseils !
- Oser reconnaître ses vulnérabilités
Un manager n’est pas un super héros ! S’il y a un fantasme à lâcher, c’est bien celui d’un manager parfait, qui ne doute jamais de rien… Un manager ne sait pas tout, n’a pas raison sur tout.
Comme chaque être humain, il a des doutes, des faiblesses. Et il a peur parfois aussi : de se tromper, d’être jugé illégitime, du regard des autres… Et c’est là que naît le courage managérial : dans la capacité d’un manager à reconnaître ses propres vulnérabilités, ses propres erreurs. A assumer les siennes et celles de son équipe. A avouer que parfois, c’est difficile, qu’il ne sait pas, qu’il a besoin d’aide. A faire preuve d’humilité et d’authenticité.
Ce courage est inspirant, il suscite l’admiration et l’adhésion.
Comment y arriver: apprenons à bien nous connaître : quelles sont nos peurs ? Quelles émotions, positives, mais aussi négatives, ressentons-nous dans notre quotidien de manager ? Faisons preuve d’auto-bienveillance envers nous : n’ayons pas honte de nos vulnérabilités, elles sont aussi notre force.
- Savoir dire non
Il est toujours plus facile de dire oui à tout. Dire non est parfois compliqué car s’opposer, c’est s’exposer à la peur du conflit, de fâcher, d’être rejeté… A tous, il nous est arrivé de ne pas dire non, et de ressentir cette immense frustration ensuite d’avoir manqué de courage, de ne pas avoir su nous imposer. Un manager qui ne sait pas dire non risque de finir par ne plus se sentir respecté, par ne plus l’être par son équipe, par perdre son intégrité. Savoir dire non, c’est parvenir à poser un cadre, des limites, à ses collaborateurs et à sa hiérarchie. Un manager laxiste, qui évite ou fuit ses responsabilités, peut faire autant de dégâts qu’un manager trop autoritaire. Ce qui peut véritablement miner un collectif ? Les comportements inadaptés qu’on laisse se répéter et les situations humaines qu’on laisse traîner. Dire non, c’est aussi protéger son équipe et ne pas céder à toutes les demandes de sa direction, par exemple, des dossiers qui la surchargeraient de travail ou des objectifs inatteignables.
Comment y arriver: faisons le point sur nos valeurs managériales. Quelles sont-elles ? Elles constituent notre boussole dans toute prise de décision.
- Libérer la parole
« Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ».
Ce proverbe africain est au cœur de l’intelligence collective. Permettre à chacun de s’exprimer librement, de donner ses idées, de participer à certaines décisions, libère la créativité.
À la clé ? Plus d’innovation, d’audace, de performance. Bien sûr, cela suppose de savoir accueillir des idées différentes des siennes ! Si la parole est libérée, face à des décisions audacieuses ou difficiles, nos collaborateurs n’hésiteront pas à nous faire remonter leurs questionnements et leurs doutes : « Attention, ça va trop vite, ça va trop loin »… Libérer la parole, c’est aussi inviter son équipe à s’exprimer sur nos modes de fonctionnement, nos process, nos réunions. Et avoir le courage de leur demander un feedback sur notre management : quels sont nos points forts ? Comment pourrions-nous améliorer ?
Comment y arriver : ne rien prendre personnellement, ce qui nous permet de nous débarrasser de nos croyances limitantes. Si un de nos collaborateurs défend une idée, un changement, ce n’est pas pour nous faire tourner en bourrique, c’est parce qu’il y croit !
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Etre confiant et optimiste
- Par bureau_cmrh
- Le 22/02/2022
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Prendre ses décisions avec confiance et optimisme.
Souvent dans nos vies, au lieu de "décider", nous "débattons". Au lieu d'aller de l'avant, nous faisons du sur-place. Au lieu de faire en sorte que "ça arrive", nous évaluons ce qui "pourrait" arriver. Mais dans ces moments d'indécision, la vie continue sans nous.
Nous tergiversons, débattons et discutons. Quels progrès avez-vous réalisés dans vos objectifs jusqu'à présent cette année ? Est-ce que vous tergiversez ou avez-vous pris une décision et avancé ? Si vous l'avez fait, vous avez constaté des changements. Si ce n'est pas le cas, vous êtes probablement en train de regarder le même vieux paysage.
Mais chaque jour apporte son lot de nombreuses décisions, et chaque décision que nous prenons crée de la puissance et de l'élan.
Comme vous, je prends chaque jour de nombreuses décisions, petites et grandes. Elles ne sont pas toujours bonnes, mais je préfère prendre une mauvaise décision que de ne pas en prendre du tout. Plutôt que d'errer dans l'indécision, je préfère obtenir des informations et apprendre ce qui ne fonctionne pas afin de poursuivre ce qui fonctionne. Chaque fois que nous prenons une décision, même si c'est la mauvaise, nous nous rapprochons de la bonne décision.Aujourd'hui, ne reportez aucune décision. Faites-vous confiance et prenez une décision pendant que la situation est sous vos yeux. Ressentez l'action et l'autonomie qui découlent de la prise de décision.
Vous souhaitons une belle, une très belle journée !
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Nos capacités
- Par bureau_cmrh
- Le 08/02/2022
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Nous avons en nous tout ce dont nous avons besoin pour éprouver une joie durable.
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai déjà fait cette erreur. J'ai passé du temps à chercher continuellement le bonheur dans des événements extérieurs.
Le problème de cette recherche est que notre bonheur devient codépendant. Au lieu d'avoir un puits dans lequel puiser, nous avons besoin d'événements extérieurs pour nous "élever".
Non seulement c'est injuste pour les événements ou les personnes sur lesquels nous comptons, mais c'est aussi injuste pour nous-mêmes, car le bonheur que nous créons est relatif et conditionnel.
Nous méritons tous une joie et un bonheur inconditionnels dans notre propre cœur. Nous méritons d'avoir un sentiment de paix intérieure, sans tenir compte de ce qui se passe autour de nous. L'intensité de ce bonheur peut fluctuer en fonction de ce que nous offre le monde extérieur, mais il est néanmoins là.
Pour sortir de ce moule, nous devons accéder à nos sources intérieures. Nous devons apprendre à tourner nos questions vers l'intérieur plutôt que vers l'extérieur. Nous devons accepter la responsabilité que le bonheur commence là où nous sommes, et non pas quelque part à l'extérieur de nous.
Comment y parvenir ?
Il y a beaucoup de choses dans la vie que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas contrôler, mais nous pouvons contrôler notre attitude et nos perceptions. Une fois que nous avons accepté ce fait, nous créons un espace dans notre vie pour accéder à ces ressources intérieures. Nous créons des moments de calme et de réflexion. Nous nous engageons dans des activités qui favorisent la conscience de soi, la découverte de soi et l'auto-réflexion. Nous nourrissons nos âmes d'affirmations positives et de personnes positives. Nous nous détournons de ce qui est négatif et ne l'acceptons pas dans nos pensées et nos perceptions. Nous mettons en valeur ce qui nous nourrit et nous rejetons le reste.
Sortons notre calendrier et prévoyons un espace pour l'auto-réflexion et la découverte de soi. Choisissons de regarder vers l'intérieur plutôt que vers l'extérieur afin de commencer à découvrir une joie durable dans notre vie quotidienne."Lorsque nous ne pouvons pas accéder à nos ressources intérieures, nous arrivons à la conclusion erronée que le bonheur et l'épanouissement proviennent uniquement d'événements extérieurs." - Sarah Ban Breathnach
BELLE JOURNEE
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Gérons nos passions
- Par bureau_cmrh
- Le 09/01/2022
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Créons un espace pour nos passions dans notre vie quotidienne.
J'ai lu récemment que "l'ennui engendre la fatigue". Lorsque nous vivons sur le pilote automatique, le cousin de l'ennui, nous ne créons pas de nouvelle énergie dans nos vies.
Comment pouvons-nous changer cela ?
Un remède rapide consiste à nous remotiver par le biais d'un intérêt passionné.
Qu'est-ce que vous aimez vraiment faire ? Qu'aimeriez-vous vraiment essayer dans votre vie ? Y a-t-il un passe-temps que vous avez négligé ou que vous avez toujours voulu pratiquer ?
Dressez une liste de dix activités ou intérêts qui suscitent vos passions. Prévoyez dix à vingt minutes deux fois par semaine pour vous adonner à une activité de cette liste. L'énergie et l'enthousiasme que vous en retirerez rayonneront dans tous les autres domaines de votre vie.
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Comment profiter de son week-end ?
- Par bureau_cmrh
- Le 17/12/2021
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Réussir son week-end et préparer la semaine qui suit
Passer le vendredi et le samedi, comment faire pour ne pas les gaspiller et aborder la semaine qui arrive. Certes nous pouvons nous laisser aller à dormir, paresser devant une télé ou une tablette, mais une attitude passive ne fait pas prendre en main la réussite de notre week-end. Pour gagner, profitons plutôt de nos centres d’intérêt, oublions tout en nous préparant à réussir notre travail de la semaine suivante. Dix (10) commandements du week-end pour réussir la prochaine semaine.
1 – Se lever tôt
Le cadre averti le sait, dormir le vendredi et le samedi compromet son sommeil de la semaine qui arrive. Les heures les plus productives de la journée sont généralement le matin, si nous avons du travail à faire le week-end et que nous voulons consacrer le reste du temps à nos loisirs, nous devons nous lever plus tôt.
Le cadre matinal est plus heureux, des recherches ont établi le lien entre le bonheur et le fait de se lever tôt, cela agit sur notre bien-être émotionnel dans un rythme plus en adéquation avec l’organisation de la société.
2 – Prendre le temps de s’amuser
Le week-end marque une pause dans notre travail. Selon certaines études, le cadre en charge de responsabilités de management continue à travailler, comme celui qui est à son compte, beaucoup plus coutumier des heures supplémentaires.
Stop ! Détendons-nous, vivons notre hobby, et si nous n’en avons pas un en particulier qui nous amuse, jouons avec nos enfants, écoutons de la musique, regardons un film ou une pièce de théâtre avec notre conjoint ou ceux que nous aimons, allons nous promener. Et dans tous les cas adonnons-nous à une activité que nous apprécions.
Prenons l’habitude de nous amuser, nous gommerons de notre esprit les soucis professionnels des derniers jours pour revenir dimanche matin au bureau avec une nouvelle fraîcheur.
3 – Se faire plaisir dans un sport
La seule chose que nous ne devons pas sacrifier à la fin de semaine, c’est l’exercice. Parce que nous n’avons pas eu le temps de le faire du dimanche au jeudi, le week-end est le moment idéal pour penser à notre cœur et à notre corps.
A plus forte raison si nous le faisons en famille, ou avec des amis ou camarades, ces activités en groupe soulagent la tension et la monotonie de la semaine de travail.
4 – Se déconnecter, le monde peut attendre
La semaine a souvent été une période d’isolement affectif, nous avons rencontré de nombreux interlocuteurs pour le travail et le business, qui ne nous ont rien apporté sur le plan personnel. Profitons-en pour recevoir des amis, ceux que nous aimons, acceptons des invitations dont nous sommes quasi sûr de la convivialité et de la chaleur.
Comme la plupart des cadres, nous sommes sûrement addict de notre boite d’emails, des réseaux sociaux et de toutes sortes de notifications. Faire un break digital pendant notre week-end, car c’est vraiment le moment de laisser tomber PC et Smartphone, et si nous consultons nos messages, nous allons saborder ce congé de fin de semaine, en étant ailleurs, alors que nous partageons ce moment avec notre famille ou nos amis. Et l’esprit ailleurs, nous ne réussissons pas à nous connecter à eux, ne communiquons pas et les décevons.
Et si nous avons besoin de consulter notre boite de réception pour organiser notre début de semaine, faisons le à un moment précis de la journée quand notre entourage est lui-même occupé à une activité non partagée.
5 – Prendre du recul et de la hauteur de vue
Le week-end est l’opportunité idéale pour prendre recul et hauteur de vue sur notre situation personnelle et notre parcours professionnel. C’est l’occasion de faire le point, de réfléchir dans le calme, mesurer notre degré de satisfaction dans notre job, planifier l’avenir, faire des projets. C’est le moment d’envisager aussi notre vie familiale, notre forme physique et mentale, jauger la faisabilité de tout ce que nous espérons pour les nôtres, et décider des dispositions à prendre pour faire des progrès.
Grâce à ce recul, nous pouvons revoir nos objectifs, par exemple en matière de sport, étudier comment mieux aménager notre emploi du temps pour concilier nos engagements professionnels en semaine avec l’exercice physique que nous souhaitons pratiquer.
6 – Dormir suffisamment mais pas trop
Souvent nous avons tendance à changer nos horaires le week-end et faire une grasse matinée pour récupérer le sommeil perdu en semaine. C’est le plus souvent une mauvaise habitude qui rend difficile notre réveil du dimanche matin, car nous perturbons notre cycle et compromettons les autres nuits. Si nous avons besoin de récupérer, mieux vaut nous coucher tôt et nous accorder une petite heure de plus par rapport à nos habitudes.
On a tous un besoin différent de sommeil, en général entre 6,5 à 7,5 heures. Des études le montrent, le manque de sommeil a des conséquences sur notre fonction cérébrale, pénalise notre capacité à prendre des décisions, à maîtriser notre humeur et d’une manière générale à résoudre des problèmes, sans parler quand la carence de sommeil se prolonge les risques de maladie cardiaque, de diabète et d’AVC.
Garder notre horaire de sommeil habituel pendant le week-end nous facilitera le bon démarrage du dimanche et une semaine plus productive.
7 – Se socialiser, participer, aimer…
Nous avons besoin de relations sociales, d’un mode de vie sain et productif, dans lequel nous nous reconnaissons. Pendant les précieuses journées au cours desquelles nous réussissons à ne pas travailler, profitons-en pour entretenir nos relations familiales et amicales ou rencontrer de nouvelles personnes.
Participons à des manifestations de bénévolat et ne pensons-surtout pas qu’il s’agit d’un gaspillage stupide de temps, voyons-y une occasion de créer des liens et de développer notre présence sociale.
8 – Alléger le travail de la semaine
Le matin d’un week-end tranquille est un moment idéal pour faire des progrès sur un projet important, reprendre notre réflexion des actions à mener avant d’être pris dans l’agitation de la vie professionnelle de la semaine. Nous pouvons trouver un temps à mi chemin entre travail et loisirs : chercher comment externaliser certaines activités pour gagner du temps en semaine.
9 – Poursuivre une passion
Exercer notre inventivité est un des plus grands secrets pour garder un mode de vie productif et réussi. Le cadre efficace se ménage pendant le week-end une activité créative, il rédige un roman ou une biographie, participe à une troupe de théâtre amateur, joue de la clarinette dans un orchestre de quartier, chine dans les dépôts ventes…
Quel que soit le projet, sortons du contexte de notre travail pour un passe-temps sain qui alimente la passion et la créativité que nous aurons à utiliser tout au long de la semaine pour être plus performant.
Les centres d’intérêt sont précieux, et si nous savons les utiliser dans notre vie professionnelle, nous ferons des progrès significatifs et gagnerons un équilibre sain entre réussite professionnelle et loisirs.
10 – Planifier sa semaine le samedi soir
Nombreux sont ceux qui pensent à la semaine de travail seulement au moment où elle démarre. Dommage, car la transition est le plus souvent difficile. Si nous y réfléchissons (pas tout le week-end, cela deviendrait une obsession mais une petite heure par exemple), cela nous permet de gagner du temps et d’être rapidement opérationnel, ne serait-ce que par des détails (notre tenue du lendemain, les enfants éventuellement à préparer et à déposer à l’école…).
Nous évitons ainsi de commencer la semaine par un stress et nous nous donnons des atouts pour la réussir dès le début, ce qui est toujours encourageant pour la suite.
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Stratégie relation client
- Par bureau_cmrh
- Le 21/11/2021
- Dans Conseils management
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repenser-la-strategie-relation-client.pdf (169.57 Ko)
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Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République
- Par bureau_cmrh
- Le 07/11/2021
- Dans Je partage
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C’est la peur de l’échec qui nous arrête !
- Par bureau_cmrh
- Le 31/10/2021
- Dans Je partage
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Donner le meilleur de soi-même chaque jour.
Rappelons-nous des moments où nous avons perçu les résultats de nos actions comme un "échec". Avons-nous réellement échoué, ou n'avons-nous tout simplement pas essayé ?
Le plus souvent, c'est la peur de l'échec qui nous empêche de nous engager de tout cœur et d'essayer. Nous n'échouons pas vraiment, nous n'essayons tout simplement pas.
L'une des plus belles libertés que nous puissions atteindre est la capacité d'accepter le résultat qui se présentera à nous et d'essayer quand même avec tout notre cœur.
Dans quel domaine êtes-vous tellement occupé à regarder le résultat et à savoir s'il est atteint ou non que vous évitiez de vous donner à fond dans l'action ?
Essayons, essayons et essayons !
C’est la peur de l’échec qui nous arrête !
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LES BONNES HABITUDES
- Par bureau_cmrh
- Le 17/10/2021
- Dans Conseils management
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De bonnes habitudes
pour gagner du temps et de l’argent
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L’être humain ne naît pas organisé, il le devient.
Nous pouvons devenir organisés en cultivant certaines habitudes et devenir ponctuel, terminer nos projets dans les temps, savoir toujours où trouver ce dont nous avons besoin. Utilisons nos outils et nos méthodes.
Utilisons des outils
Equipons-nous des outils qui nous aident à tirer le meilleur de notre journée, et de notre temps en règle générale. Servons-nous d’applications de téléphonie mobile avec des rappels de pop-up, des minuteries pour mieux visualiser le temps qui passe.
Décomposons les tâches en plages horaires et faisons des pauses régulières, ce qui augmente notre productivité globale.
Suivons notre planning
Au lieu d’avoir un très grand nombre d’engagements et peu d’idée pour savoir par où commencer, mieux vaut avoir une idée claire de ce qui est important.
Définissons et mémorisons nos objectifs, ce qui doit être fait et quand, et ce qui peut être repoussé. Commençons la journée avec un plan clair des points les plus importants, et consultons notre planning toute la journée pour nous ajuster si nécessaire.
Définissons l’essentiel et éliminons le reste
La règle d’or de l’organisation : avoir aussi peu que possible de choses à organiser. Il nous revient de déterminer le noyau dur de nos missions professionnelles et personnelles, et d’éliminer tout le reste.
Nous trouverons toujours quelque chose à organiser, rendons plutôt notre tâche réalisable.Choisissez des solutions simples et pratiques
Lorsque les systèmes d’organisation sont complexes, utilisons des outils simples qui nous facilitent la tâche. Une bonne organisation nécessite un entretien continu, prenons quelques instants chaque jour pour remettre les choses en place, comme archiver des e-mails ou ranger des papiers. N’abandonnons rien sur une pile aléatoire.
Le petit laps de temps qu’il nous faut pour cela est largement inférieur au temps qu’il nous faut pour chercher quelque chose qui n’est pas correctement rangé.
Rangeons par le vide régulièrement
Les situations changent, ce qui était autrefois utile devient inutile. Au lieu de laisser le désordre, nous avons intérêt à faire du rangement par le vide périodiquement.
Supprimons des fichiers dépassés, vidons des tiroirs pour remplir des corbeilles, et nous allons y voir plus clair. Vidons nos placards et notre disque dur, c’est vider notre esprit pour mieux nous organiser.
Notre organisation en pratique
Concrètement, si notre cerveau, notre temps et notre espace de travail doivent être bien organisés, nous allons naturellement devenir plus productifs.
Quelques repères :
Organisons notre cerveau
Dormir suffisamment : la privation de sommeil handicape nos capacités intellectuelles et notre équilibre psychique.
Eviter le multitâche : les allers-retours entre différentes tâches pénalisent notre jugement et notre efficacité, et peuvent générer du stress.
Faire des pauses : elles permettent au cerveau de rêver et d’être créatif, un coup de pouce à notre productivité.
Organisons notre temps
Commencer par les objectifs : identifions-les et concentrons notre énergie sur eux pour comprendre ce que nous devons faire.
Décrire notre priorité : les objectifs identifiés, se dégage notre priorité qui est ce que nous devons faire pour atteindre le plus important.
Planifier chaque jour pour chaque tâche : cela crée des délais et met des limites à nos actions.
Organisons notre espace de travail
Tout ce qu’il faut à portée de main : dressons un inventaire minutieux de ce que nous utilisons régulièrement et écartons le reste.
Débarrassons-nous du non essentiel : notre bureau doit être complètement libéré de l’inutile, et tout ce que nous n’avons pas utilisé dans les six derniers mois doit être jeté, donné ou stocké ailleurs.
Rangeons la paperasse : les piles de papiers sont des pièges d’une organisation. Au lieu de les entasser, classons-les par client ou projet, ou produit. Un document sur notre bureau doit susciter une action de notre part ou son rangement ailleurs.Organisons notre espace de travail virtuel : même règle à appliquer que pour le papier et vérifions nos e-mail deux ou trois fois par jour.
Projetons-nous dans l’avenir
Pensons à celui que nous serons demain, et combien d’efforts nous devrons faire pour agir dans l’organisation que nous laissons aujourd’hui. Cette projection peut nous aider à rester organisé, et prenons soin d’exécuter aujourd’hui de petites tâches de classement ou de rangement pour gagner du temps demain.
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Amélioration du moral et maintien de l'engagement du salarié
- Par bureau_cmrh
- Le 15/09/2021
- Dans Conseils management
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Améliorer le moral de ses employés
et maintenir leur engagement
Des attentes claires, des communications régulières, la croissance personnelle et le perfectionnement, ainsi que le sentiment d’avoir un but bien précis, sont tous des éléments clés de l’engagement des employés.
Toute entreprise qui souhaite accroître son efficacité et stimuler sa productivité doit pouvoir compter sur des employés motivés. Cela peut représenter un défi particulier lorsque les gens s’inquiètent au sujet de la sécurité de leur emploi ou lorsque des forces extérieures, comme la pandémie de COVID-19, plombent leur moral.
Ewa Okon, conseillère d’affaires au sein de BDC Services-conseils, affirme que la première étape pour stimuler le moral et l’engagement est de comprendre la différence entre les deux.
«L’engagement est une question de connexion et de motivation, tandis que le moral est davantage lié à l’attitude personnelle – au bonheur que nous ressentons, par exemple. Le moral peut être fugace, tandis que l’engagement tend à durer. C’est pourquoi l’engagement des employés est si important pour le succès à long terme.»
Mme Okon déclare «La pandémie a perturbé l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour beaucoup d’entre nous. Les restrictions imposées pour aller au gym, faire du sport et se réunir avec les amis et la famille, par exemple, font en sorte que nous avons plus de difficulté à apprécier notre travail.»
Pour compenser, Mme Okon affirme que les entreprises doivent adopter une approche plus structurée et stratégique en matière d’engagement des employés. Une partie de la solution consiste à reconnaître que tous les employés ont tendance à être plus performants lorsque leurs besoins sont comblés.
La hiérarchie de l’engagement des employés
En 1943, le psychologue américain Abraham Maslow a présenté une hiérarchie des besoins humains – un concept qui demeure populaire aujourd’hui. Cette hiérarchie est généralement représentée sous la forme d’une pyramide, les besoins fondamentaux (la nourriture, l’eau, la chaleur et le repos) se trouvant à la base. Les niveaux suivants comprennent les besoins de sécurité, d’amour, d’appartenance, de prestige, d’estime et, enfin, de réalisation de soi. Ce concept donne à penser que, tant que les besoins fondamentaux ne sont pas comblés, il est difficile de combler des besoins plus complexes.
«L’engagement des employés est similaire à la hiérarchie des besoins de Maslow, explique Mme Okon. Les besoins de niveau inférieur de la hiérarchie de Maslow correspondent à des éléments tels que la rémunération et les avantages sociaux des employés, la sécurité de l’emploi et une compréhension claire des attentes. Au-dessus se trouvent le sentiment d’appartenance, le fait d’être apprécié, ainsi que la croissance personnelle et le perfectionnement.»
Rémunération juste et équitable
La rémunération et la sécurité de l’emploi ne contribuent guère à susciter l’engagement des employés et on les tient souvent pour acquises. Toutefois, si elles sont perçues comme étant injustes, elles peuvent entraîner un désengagement des employés. La définition d’attentes claires est non seulement plus importante pour l’engagement des employés, mais aussi plus susceptible d’être contrôlée par les gestionnaires. Veiller à ce que les employés comprennent leur rôle, leurs responsabilités et les politiques peut prévenir les conflits et la confusion, et les aider à réussir.
Communiquer, communiquer, communiquer
C’est principalement aux gestionnaires qu’incombe la tâche de répondre aux besoins du niveau intermédiaire dans la hiérarchie de l’engagement des employés. Les meilleurs gestionnaires y parviennent par une communication honnête, ouverte et régulière.
L’essor du travail à distance a toutefois rendu cette tâche beaucoup plus difficile; les vidéoconférences sont tout au plus un piètre substitut aux conversations en personne. Une approche plus structurée et volontaire est nécessaire, affirme Mme Okon.
«Augmentez la fréquence des réunions, conseille Mme Okon. Si les gestionnaires ont l’habitude de rencontrer leurs équipes toutes les deux semaines, demandez-leur si cela est suffisant et suggérez-leur de le faire au moins une fois par semaine. La fréquence a son importance, même si la qualité de la communication importe davantage.»
Les gestionnaires devraient également augmenter la fréquence des réunions individuelles avec chaque employé. Étant donné que certains employés peuvent être peu enclins à exprimer leurs préoccupations en groupe, les gestionnaires doivent faire le point régulièrement avec eux pour clarifier les attentes, fixer des objectifs réalistes, suivre les progrès, et déterminer et éliminer les obstacles potentiels.
Les rencontres sont plus efficaces lorsque les employés sont encouragés à s’exprimer sur les questions importantes pour l’entreprise et que les gestionnaires reconnaissent leurs idées.
«Lorsqu’on nous demande notre avis, nous nous sentons valorisés, souligne Mme Okon. Et lorsque nos idées sont mises en œuvre, nous nous sentons légitimés et davantage impliqués dans notre travail.»
Si les idées des employés ne sont pas réalistes ou ne peuvent être mises en œuvre, les gestionnaires doivent en expliquer les raisons. L’objectif est de faire participer les employés aux processus décisionnels, la cocréation étant le meilleur moyen de susciter leur adhésion.
Donner aux gestionnaires les moyens d’écouter et d’aider les employés
Mme Okon estime que la priorité absolue est de renforcer les compétences des personnes qui communiquent directement avec les employés.
«Les meilleurs gestionnaires ont une capacité d’écoute exceptionnelle, dit Mme Okon. Ils savent rapidement reconnaître ce que ressentent leurs employés et la manière dont ils sont susceptibles de réagir à une mesure ou à un développement en particulier.»
Les entreprises doivent s’efforcer de développer l’intelligence émotionnelle (IE) de leurs gestionnaires. Également connu sous le nom de quotient émotionnel (QE), l’IE est la capacité à reconnaître à la fois ses propres émotions et celles des autres.
«Nous pouvons améliorer considérablement notre IE grâce à la formation, affirme Mme Okon. Nous pouvons apprendre à mieux écouter, par exemple, et à déterminer ce qui motive une personne. Il s’agit de renseignements essentiels pour fournir une rétroaction aux employés, les encadrer et les aider à se perfectionner sur le plan professionnel – un autre besoin dans la hiérarchie.»
Les gestionnaires bien formés résistent à la tentation de la micro gestion et se concentrent plutôt sur la meilleure façon de soutenir leurs employés, de célébrer leurs réalisations et de les préparer à la réussite.
Donner aux employés un sentiment d’utilité et leur permettre d’évoluer et de se perfectionner
Au sommet de ces deux hiérarchies – celle de Maslow et celle de l’engagement des employés – se trouve la réalisation de soi: la croissance personnelle et le perfectionnement, le sentiment d’avoir un but bien précis et de s’épanouir, et l’adéquation entre le travail réalisé et les objectifs généraux.
La plupart d’entre nous souhaitent que nos employeurs contribuent à rendre le monde meilleur d’une manière ou d’une autre.
Même si tous ne recherchent pas ce niveau de satisfaction dans leur travail, les employeurs peuvent néanmoins y contribuer de manière significative, notamment en soutenant des causes qui trouvent un écho auprès de leurs employés.
«Il est agréable de travailler pour une organisation qui partage notre engagement envers une cause particulière, telle que la protection de l’environnement, déclare Mme Okon. La plupart d’entre nous souhaitent que nos employeurs contribuent à rendre le monde meilleur d’une manière ou d’une autre.»
Les employés qui se sentent bien soutenus et reconnus, et qui connaissent clairement les attentes, peuvent se concentrer sur leur croissance personnelle et leur perfectionnement – un facteur d’engagement essentiel proche du sommet de la hiérarchie. Les employés qui apprennent et se perfectionnent peuvent se concentrer sur la maîtrise de leur rôle ou sur l’acquisition de nouvelles compétences.
Mettre l’accent sur le bien-être et la santé
Le moyen le plus simple et le plus direct de stimuler l’engagement des employés est sans doute de leur offrir un soutien en matière de bien-être.
Il peut s’agir de cours virtuels de remise en forme, d’applications de pleine conscience, de conseils, de cours de cuisine, de concerts, d’activités de consolidation d’équipe, etc. L’objectif est de donner accès à des activités qui peuvent aider à évacuer le stress et à générer de la joie.
«Les meilleurs gestionnaires savent ce qui serait bénéfique pour leurs employés, dit Mme Okon. Et les meilleures entreprises donnent à leurs gestionnaires les moyens de faire tout ce qui est nécessaire pour que leurs employés soient engagés.
En fin de compte, des employés engagés représentent un avantage stratégique et concurrentiel pour une organisation.»
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Accueillir autrement l'échec
- Par bureau_cmrh
- Le 01/09/2021
- Dans Conseils management
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Accueillir les échecs avec plus de sérénité
Face à des situations de crise qui semblent s’éterniser et à une sensation d’impuissance, certains vivent une situation d’échec paralysante, alors que d’autres s’organisent, s’adaptent, transforment.
À situation similaire, certains semblent rebondir inlassablement là où d’autres adoptent une forme d’immobilisme et d’attentisme. Pire encore : ils se victimisent, convaincus qu’ils sont terrassés par d’affreux sorts.
Et si l’échec n’était pas vraiment ce qu’on imagine ? Souvent considéré comme réducteur, impensable, humiliant, inenvisageable pour les entreprises en quête de performance, de nombreuses prises de conscience poussent les dirigeants à changer leur regard sur le droit d’échouer.
Changeons notre regard sur l’échec
Alors que les soft skills sont généralement adoptés dans les nouveaux modes de management et que l’on met (enfin) en avant ces réelles capacités à s’adapter, à faire preuve d’audace et d’optimisme on parle encore très peu du droit à l’échec.
Rares sont les dirigeants qui acceptent l’échec comme un atout et un bienfait pour l’entreprise et ses collaborateurs.
Dédramatisons : si notre rapport à l’échec est complexe, voire douloureux (personne n’aime échouer, soyons clairs), c’est aussi parce que c’est une partie de notre Histoire et de notre culture.
Notre système éducatif formate à devenir de bons exécutants où seuls les élites et les hauts diplômés ont le monopole de la prise de décision. On se lance pour gagner sans envisager l’échec. Perdre est une lacune, une humiliation. Pire encore : on tue l’audace, car faire des efforts qui mènent à l’échec serait plus pénalisant et décevant que l’échec lui-même, donc on rencontre de grandes difficultés à se lancer. L’échec est à éviter à tout prix alors qu’ils en disent plus sur nous qu’on ne se l’imagine !
En revanche s’il y a bien une certitude universelle c’est que nous échouons tous. Alors si échouer est le propre de l’Homme, il est plus intéressant de se concentrer sur comment interpréter les échecs et transformer les pépins en pépites.
Les managers d’aujourd’hui doivent avec urgence accorder plus de droit à l’échec et accompagner leurs collaborateurs à les transformer en culture d’entreprise dans laquelle il fait bon avancer ensemble.
Devons-nous encore citer ces exemples de grands groupes qui favorisent l’échec comme un révélateur de talents et un fédérateur de salariés ?
Certes l’échec est cadré, accompagné, mais les initiatives doivent être encouragées. Il est possible de se réconcilier avec vos échecs et les représentations que vous vous en faites, car oui, un échec est une représentation, une perception, cela peut donc se convertir en représentations à votre avantage ou au service de vos projets.
Des conseils pour vous aider à accueillir les échecs avec plus de sérénité
– Vous n’êtes pas l’échec
– Si vous cherchez à avoir réponse à toutes vos questions ou avez tendance à construire de multiples stratégies (plan A, plan B, plan Z), sachez qu’il n’existe aucun succès ou plan parfait sur papier, c’est sur le chemin que vous trouverez les réponses que vous cherchez ! Lancez-vous !
– Faites preuve d’optimisme et de confiance en vous, en vos collaborateurs, en vos compétences. Vous avez en vous ou en vos collaborateurs des ressources qui vont très certainement vous aider à transformer vos échecs.
– Après avoir échoué, changez quelques paramètres de vos actions (ne reproduisez pas vos actions de la même façon, vous aurez les mêmes résultats !)
– Chuter permet d’apprendre la vigilance et de recommencer avec plus de connaissance.
– Aussi « parfait » soit votre plan, tout le monde échoue, ne faites pas l’erreur de penser qu’il n’y a que vous qui ratez ce que vous entreprenez !
– Le seul vrai échec, c’est d’abandonner !
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Le "BONHEUR"
- Par bureau_cmrh
- Le 23/08/2021
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Le bonheur n'est pas l'absence de problèmes mais la capacité à les gérer.
Peu importe l'importance qu’on accorde à quelqu'un, on ne peut pas être responsable de son bonheur.
De la même manière, personne n'est responsable de notre bonheur.
Si aujourd'hui une personne qui nous est chère est malheureuse, trouvons un moyen de lui montrer que nous nous soucions d'elle sans prendre ses problèmes pour les nôtres.
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Quelle décision prendre !
- Par bureau_cmrh
- Le 17/08/2021
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Prendre des décisions conscientes, appropriées et réfléchies.
Lorsque vous faites un choix, essayez d'envisager toutes les conséquences possibles.
Il est important de se rappeler que, même si quelque chose semble bon, tout a un côté positif et un côté négatif.
Lorsque vous réfléchissez à vos options aujourd'hui, prenez le temps de considérer les avantages et les inconvénients.
Vous pourrez alors prendre votre décision en sachant qu'il est peu probable que vous ayez de mauvaises surprises.
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Sens du travail et sens au travail
- Par bureau_cmrh
- Le 02/08/2021
- Dans Conseils management
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Le sens au travail, le sens du travail
Donner du sens à la vie professionnelle !
Aujourd’hui, nombre de collaborateurs expriment vouloir réconcilier le sens et le travail. Depuis plusieurs années, le sens de notre travail constitue un sujet existentiel qui fait débat dans les entreprises.
Que signifie le sens au travail ? Est-ce faire un métier qui a du sens ?
Donner du sens à son métier ? Donner un sens à sa vie grâce à un travail qui nous apporte une satisfaction personnelle ? Répondre à tous ces questionnements suppose de comprendre ce qui se cache derrière le mot « Sens » .
Ce mot est de plus en plus utilisé pour exprimer une multitude de quêtes, de recherche d’authenticité. En analysant plus précisément les motivations professionnelles qui visent à remettre du sens dans le travail et du sens au travail, nous observons que chacun y met une signification personnelle différente les unes des autres.
Qu’est-ce que le sens ?
Pour certains, le « Sens » est une question de but de leur travail. Il s’agit pour eux de relier leur travail aux enjeux sociaux et/ou environnementaux, et dans le même temps d’avoir un impact positif sur ceux-ci. Le collaborateur est ici motivé par l’envie d’être « utile » et que son activité professionnelle soit sur la même longueur d’onde que ses convictions. Pour d’autres, le « Sens » est celui, de la direction, du chemin pris, c’est-à-dire de l’évolution professionnelle de chacun. Ceux-ci, ont du mal à dessiner les contours de leur avenir professionnel, ils ne perçoivent pas ou plus correctement leur place. Pour eux, cette recherche de sens trouve racine, généralement dans les mutations économiques de notre époque.
Changement de « Sens » ?
Les mutations du travail sont multiples et complexes. On voit depuis quelques années que les structures deviennent de plus en plus horizontales, plus décentralisées, plus agiles et flexibles, et nous démontre la fragilité des structures pyramidales et hiérarchiques traditionnelles, ce qui devrait accélérer la diffusion de tendances innovantes dans toutes les structures. Ainsi, les organisations sont en profonde transformation numérique, une accélération du temps dans les projets se fait sentir, une intrusion du travail dans les vies personnelles, la limite se fait plus flou, des nouvelles formes d’organisation du travail émergent petit à petit, de nouveaux métiers voient le jour, mais aussi un allongement de la vie professionnelle et une augmentation des ruptures de carrière s’installent.
L’incertitude est omniprésente, engendrant une perte de repères.Ainsi dans ces mutations, chacun cherche à se situer et à trouver des réponses dans le temps « Comment ma carrière va-t-elle évoluer » dans l’espace « Quels seront nos nouveaux process de travail ? », dans le métier « Quelles sont les nouvelles compétences que je vais devoir acquérir ? ».
Le faire, l’avoir et l’être
Le sens au travail, généralement, regroupe trois dimensions :
– Celles du faire (apprendre, comprendre, se documenter …),
– Celles de l’avoir (rémunération) et
– Celles de l’être (être remercié, résoudre un conflit).
La question du sens au travail doit se placer dans le référentiel du travail compris comme une activité qui nécessite un certain savoir-faire qui apporte des avantages en nature et financiers et qui confère une identité au fondement de notre existence sociale.
Une recherche d’équilibre et d’authenticité
Le travail a le sens que chacun veut bien lui donner. Plutôt que de chercher à déterminer le sens au travail de manière générale, il faut que l’on travaille à créer avec les collaborateurs, les conditions qui permettent à chacun de trouver un Sens au travail qu’il effectue. Le besoin d’authenticité est propre à chaque organisation. Il s’agit de transformer le modèle de la structure afin qu’elle puisse créer un pacte de confiance autour du dirigeant qui incarne l’authenticité, le vrai, une valeur forte, de confiance et fédératrice pour tous les collaborateurs.
Pour que le travail ait un sens, il doit procurer de la satisfaction à la personne qui l’effectue, correspondre à ses intérêts, faire appel à ses compétences, stimuler le développement de son potentiel et lui permettre d’atteindre ses objectifs. -
Échec et Réussite
- Par bureau_cmrh
- Le 16/07/2021
- Dans Conseils management
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Accueillir les échecs avec plus de sérénité
Certains, face à des situations de crise qui semblent s’éterniser et à une sensation d’impuissance, ils s’organisent, s’adaptent, transforment, alors que d’autres vivent une situation d’échec paralysante.
À situation similaire, certains semblent rebondir inlassablement là où d’autres adoptent une forme d’immobilisme et d’attentisme. Pire encore : ils se victimisent, convaincus qu’ils sont terrassés par d’affreux sorts. Et si l’échec n’était pas vraiment ce qu’on imagine ? Souvent considéré comme réducteur, impensable, humiliant, inenvisageable pour les entreprises en quête de performance, de nombreuses prises de conscience poussent les dirigeants à changer leur regard sur le droit d’échouer.
L’heure est venue de changer notre regard sur l’échec
Alors que les soft skills sont généralement adoptés dans les nouveaux modes de management et que l’on met (enfin) en avant ces réelles capacités à s’adapter, à faire preuve d’audace et d’optimisme on parle encore très peu du droit à l’échec. Rares sont les dirigeants qui acceptent l’échec comme un atout et un bienfait pour l’entreprise et ses collaborateurs.
Dédramatisons : si notre rapport à l’échec est complexe, voire douloureux (soyons clairs, personne n’aime échouer,), c’est aussi parce que c’est une partie de notre Histoire et de notre culture. Notre système éducatif formate à devenir de bons exécutants où seuls les élites et les hauts diplômés ont le monopole de la prise de décision. On se lance pour gagner sans envisager l’échec. Perdre est une lacune, une humiliation. Pire encore : on tue l’audace, car faire des efforts qui mènent à l’échec serait plus pénalisant et décevant que l’échec lui-même, donc on rencontre de grandes difficultés à se lancer. L’échec est à éviter à tout prix alors qu’ils en disent plus sur nous qu’on ne se l’imagine !
En revanche s’il y a bien une certitude universelle c’est que nous échouons tous. Alors si échouer est le propre de l’Homme, il est plus intéressant de se concentrer sur comment interpréter les échecs et transformer les pépins en pépites.
Les managers d’aujourd’hui doivent avec urgence accorder plus de droit à l’échec et accompagner leurs collaborateurs à les transformer en culture d’entreprise dans laquelle il fait bon avancer ensemble. Devons-nous encore citer ces exemples de grands groupes qui favorisent l’échec comme un révélateur de talents et un fédérateur de salariés ? Certes l’échec est cadré, accompagné, mais les initiatives doivent être encouragées. Il est possible de se réconcilier avec vos échecs et les représentations que vous vous en faites, car oui, un échec est une représentation, une perception, cela peut donc se convertir en représentations à votre avantage ou au service de vos projets.
Des conseils pour vous aider à accueillir les échecs avec plus de sérénité
– Vous n’êtes pas l’échec
– Si vous cherchez à avoir réponse à toutes vos questions ou avez tendance à construire de multiples stratégies (plan A, plan B, plan Z), sachez qu’il n’existe aucun succès ou plan parfait sur papier, c’est sur le chemin que vous trouverez les réponses que vous cherchez ! Lancez-vous !
– Faites preuve d’optimisme et de confiance en vous, en vos collaborateurs, en vos compétences. Vous avez en vous ou en vos collaborateurs des ressources qui vont très certainement vous aider à transformer vos échecs.
– Après avoir échoué, changez quelques paramètres de vos actions (ne reproduisez pas vos actions de la même façon, vous aurez les mêmes résultats !)
– Chuter permet d’apprendre la vigilance et de recommencer avec plus de connaissance.
– Aussi « parfait » soit votre plan, tout le monde échoue, ne faites pas l’erreur de penser qu’il n’y a que vous qui ratez ce que vous entreprenez !
– Le seul vrai échec, c’est d’abandonner !
Pour réussir osez échouer
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Mes capacités, Croire en moi
- Par bureau_cmrh
- Le 11/07/2021
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Croire en soi
Quelle que soit notre éducation ou nos expériences, il n'est jamais trop tard pour commencer à croire en soi.
Prenons aujourd'hui la décision de croire en nous, en nos rêves et en notre droit de les réaliser.
Peu importe si ce n'est pas ce que nous avons ressenti hier, ou si nous n'avons pas encore la confiance nécessaire pour savoir que nous ressentirons la même chose demain.
Commençons simplement chaque journée avec cette pensée en tête et regardons notre confiance en nous grandir.
Très belle journée...
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Culture du feedback durable
- Par bureau_cmrh
- Le 24/06/2021
- Dans Conseils management
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Impulser une culture du feedback durable
De nos jours, certaines entreprises en viennent à supprimer les entretiens annuels ! Ces derniers devenant pour elles un moment de tension trop difficile à gérer. Or, il existe pourtant un vrai cercle vertueux entre entretiens annuels et feedbacks réguliers.
Explications par Pierre Monclos, Expert en Digital Learning et Directeur des Ressources Humaines chez Unow.
Feedback positif ou correctif, feedforward, sandwich feedback…
On observe autour de ce moment d’échanges privilégiés qu’est le feedback autant de fantasmes que de contre-vérités, souvent véhiculés par une littérature florissante sur la toile. Au cœur des pratiques RH modernes, les feedbacks réguliers ne sont pourtant que peu mis en place au sein des entreprises, qui attendent encore pour beaucoup le sacro-saint entretien annuel.
Période de cristallisation des émotions, le passage de l’entretien devient ainsi, pour les collaborateurs comme les managers, une source d’angoisse. Pourtant, préparé et accompagné d’échanges constructifs tout au long de l’année, il s’agit là d’un réel outil d’apaisement et de motivation dès lors qu’il est construit en accord avec la culture de l’entreprise.
Alors comment impulser durablement une culture du feedback au sein de son organisation ? La réponse est à travers ces conseils clés.
Donnez une définition précise et partagée de la structure du feedback
Il est essentiel pour chaque entreprise, selon sa culture, d’ériger sa propre vision et définition du feedback. Si pour être efficace certains ingrédients clés – tels que le fait d’être préparé et réfléchi en amont ou le fait qu’il intègre des éléments factuels – sont universels, d’autres aspects du feedback découlent de choix propres à l’organisation.
Posture directe ou indirecte, expression ou non du ressenti de la personne donnant le feedback, signe de bienveillance ou proposition d’un levier d’aide immédiatement actionnable… autant d’éléments sur lesquels statuer pour permettre à l’ensemble des membres d’une entreprise, quel que soit leur niveau hiérarchique, de partager une définition commune et précise du feedback. Autre point important : l’usage de l’écrit ou de l’oral. S’il s’agit là encore d’un choix propre à l’entreprise, l’oral reste à privilégier pour éviter une mauvaise perception dans la tonalité du message, et ainsi ne pas risquer certaines mécompréhensions et frustrations.
Identifiez l’objectif stratégique selon la culture de l’entreprise
Pour un changement de culture durable, le sujet du feedback doit être positionné comme un levier stratégique. Facteur clé de succès, les objectifs inhérents à la mise en place de feedbacks réguliers peuvent être divers : apprendre à partager des éléments d’amélioration pour faire progresser les compétences des collaborateurs, ou encore augmenter la reconnaissance en interne. Cet objectif central, quel qu’il soit, se doit d’être en accord avec les valeurs de l’entreprise, d’autant plus si cette dernière les a formalisées. La généralisation du feedback nécessite ensuite, comme pour tout grand projet RH, une exemplarité de la direction et du management sur le sujet ainsi qu’une bonne communication interne via la mise à disposition de ressources ou l’organisation de formations et d’ateliers pratiques. Généralement portée par la Direction des Ressources Humaines, la pratique du feedback doit rapidement être incarnée par les managers.
Pour que toute l’organisation suive cette nouvelle mouvance, il peut ainsi être intéressant de prévoir – dès le début du processus – un moment d’échanges durant lequel la direction présentera sa vision du feedback, les objectifs recherchés et les délais d’application.
Adoptez une juste posture du feedback sans négliger l’aspect émotionnel
Un feedback est un exercice de communication à part entière. Il faut donc être en capacité de le recevoir ou de le mener, sans biais ou débordement émotionnel. Ainsi, afin d’installer un climat propice à l’échange, il est essentiel de se mettre dans un état d’esprit d’ouverture et d’écoute. Ces bases de la communication non violente permettront aux différentes parties de ne pas se braquer, mais aussi de ne pas réagir « à chaud ». Un exercice qui peut néanmoins paraître difficile lorsque le feedback est négatif. Dans ce cas précis, il est important de revenir vers la personne ayant reçu ce feedback après un court délai afin de s’assurer qu’elle n’ait pas pris les remarques formulées comme une attaque personnelle et ainsi désamorcer rapidement certaines frustrations au besoin.
Par ailleurs, notamment si le feedback est long, une retranscription par écrit des éléments évoqués oralement permet d’éviter toute potentielle erreur d’interprétation. A l’inverse, la personne ayant reçu ce feedback se doit de prendre le temps d’une réflexion personnelle, et ce en partant du postulat que les retours qui lui ont été faits sont totalement bienveillants, afin d’identifier les éléments susceptibles de le faire progresser.
En outre, le feedback sandwich – visant à « glisser » un retour négatif entre deux compliments – n’est pas une bonne posture à adopter en ce qu’il nuit à la progression en brouillant le message initial.
Créez une cohérence entre feedbacks réguliers et entretiens annuels
Aujourd’hui, certaines entreprises en viennent à supprimer les entretiens annuels, devenant pour elles un moment de tension trop difficile à gérer. Or, il existe pourtant un vrai cercle vertueux entre entretiens annuels et feedbacks réguliers. Si l’entretien annuel est un rite qu’il ne faut ni banaliser ni éradiquer au profit des feedbacks, ces derniers allègent la charge émotionnelle des entretiens et permet ainsi d’y aborder les sujets liés à la trajectoire professionnelle du collaborateur.
La pratique régulière du feedback – en ce qu’elle permet de désamorcer rapidement certains blocages et d’aborder en continu des sujets clés – entraîne ainsi une augmentation de la performance et de l’engagement des collaborateurs et fait diminuer leur niveau de stress via une prise de recul plus importante sur leurs actions. Se tenant après une série de feedbacks ayant eu lieu tout au long de l’année, l’entretien se transforme en une sorte de revue de performance, beaucoup plus constructive et davantage centrée sur l’année à venir que sur celle qui vient de s’écouler. Les externalités positives d’un feedback régulier rayonnent ainsi auprès de toutes les parties prenantes de l’entreprise !
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Une meilleure réussite dans la vie
- Par bureau_cmrh
- Le 04/06/2021
- Dans Conseils management
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Comment parvenir à une meilleure réussite dans la vie
Selon la hiérarchie de Maslow, si nos besoins vitaux ne sont pas satisfaits, ( faim, manque d’argent, d’estime…), nous ne pouvons pas nous sentir bien dans notre peau.
Focus sur les solutions qui nous propulsent vers le haut de la pyramide de Maslow pour réussir dans la vie.
-Agir pour augmenter notre capacité de réussir
Katty Kay et Claire Shipman, auteurs du Code de confiance, soulignent que le succès dépend autant de la confiance que de la compétence. Le manque de confiance mène à l’inaction, tandis qu’agir, décider et s’investir renforcent la croyance dans sa capacité de réussir, la confiance s’accumule au fil du travail acharné, à travers des petits succès, et même des échecs.
Action et confiance s’alimentent dans un cercle vertueux qui mène à la réussite.
-Élargir notre authenticité
L’authenticité est un trait très convoité de la réussite, avec l’idée dominante que celui qui connait ses valeurs est fidèle à lui-même, et prend des décisions en fonction de ses valeurs. Si nous sommes directeur général nouvellement promu, nous ne pouvons pas avouer à nos collaborateurs que nous sommes stressés à l’idée d’avoir à les manager. Nous perdrions toute crédibilité à leurs yeux au moment où ils ont besoin d’un chef de file confiant qui leur montre l’objectif à atteindre et comment y arriver.
Imiter les qualités d’un leader qui réussit ne trompe personne, et signifie simplement que nous sommes entrain de le devenir.
-Améliorer nos compétences sociales
Selon des recherches menées par l’Université de Californie par l’économiste Catherine Weinberger, les chefs d’entreprise les plus prospères excellent à la fois dans la capacité cognitive et les compétences sociales, ce qui n’a pas toujours été le cas.
Celui qui est à la fois intelligent et socialement habile gagne dans les affaires aujourd’hui. Une grande puissance intellectuelle ne suffit pas si nous vivons dans un désert. Un réseau exceptionnel de relations ne nous servira à rien si nous n’y apportons pas une valeur ajoutée forte.
-Retarder le moment de la gratification
L’expérience classique consiste à placer une guimauve en face d’un jeune enfant, avec la promesse d’une seconde guimauve s’il peut s’abstenir de le manger pendant les 15 minutes durant lesquelles le chercheur s’absente de la salle. Des études menées au cours des 40 dernières années montrent que les enfants qui ont résisté sont devenus des adultes avec de meilleures compétences sociales, moins touchés par l’obésité, et plus en mesure de faire face au stress. Améliorer notre capacité à retarder les choses comme manger un bonbon serait le gage d’un avenir plus équilibré.
Engageons-nous à faire quelque chose chaque jour fonctionne, commençons petit, choisissons une chose à améliorer progressivement chaque jour, et lançons-nous dans des idées qui prennent moins de deux minutes à être réalisées. Les meilleures athlètes, musiciens, ou chefs d’entreprise sont plus cohérents que les autres, ils montrent leur maîtrise de soi quand tout le monde s’empêtre dans les urgences de la vie quotidienne et combat la procrastination.
-Faire preuve d’endurance pour rencontrer notre réussite
L’une des caractéristiques qui prédit de manière quasi certaine la réussite, c’est l’endurance. C’est elle qui nous permet de construire notre avenir, jour après jour, et pas seulement pour une semaine ou un mois, mais pendant des années, de travailler vraiment dur pour faire de cet avenir une réalité.
Vivre la vie comme un marathon, pas comme un sprint.
-Adopter une mentalité de croissance
Des études le démontrent, la perception que nous avons de notre personnalité affecte notre capacité de bonheur et de succès. Si nous avons un « esprit fixe », nous avons tendance à penser les choses comme notre caractère. Notre intelligence et notre créativité sont immuables, et éviter l’échec est une façon de prouver habileté et intelligence.
Si nous avons une « mentalité de croissance », nous sommes enclins à voir l’échec comme une façon de grandir, à relever des défis, à persévérer contre revers. Apprenons de la critique, et nous atteindrons des niveaux plus élevés de réussite.
Avec un tel état d’esprit, tout est possible pour nous, le véritable potentiel n’est pas connu, et on ne peut prévoir ce qui peut être accompli avec des années de passion, de travail et d’apprentissage.
-Investir dans l’amour
Le psychiatre George Vaillant a suivi pendant des décennies la vie de 268 hommes de Harvard de 1938 à 1940. Il est arrivé à une conclusion que nous connaissons déjà : l’amour est la clé du bonheur.
Même si nous réussissons dans notre travail, amassons beaucoup d’argent, jouissons d’une bonne santé, sans affection et amour nous ne serons pas heureux. Son étude le montre, le bonheur dépend de l’amour et de notre capacité à éviter tout ce qui dans notre vie nous éloignerait de l’amour.
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opter et adopter des comportements productifs
- Par bureau_cmrh
- Le 15/05/2021
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Pour mieux réussir, opter et adopter des comportements productifs
Le cerveau humain, une machine !
Le cerveau humain est une machine qui crée des habitudes ; il collecte et stocke les routines qui ont réussi dans le passé pour nous permettre de répéter des actions sans avoir à y penser particulièrement.
Certes, nous pouvons parfois sortir de ce processus en pratiquant un instrument de musique ou un sport, ou en faisant un voyage dans un pays étranger… mais en général ces habitudes se forment dans le cadre de notre routine.
Chaque jour nous nous mettons à notre bureau devant notre boite de réception, l’icône au bas de l’écran nous indiquant le programme est le même, la fenêtre de messagerie est au même endroit sur notre écran. Comme nous vérifions nos e-mails à plusieurs reprises tout au long de la journée, nous développons l’habitude de chercher l’icône indiquant un nouveau et d’interrompre ce que nous faisons périodiquement pour cela.
Les objectifs négatifs sont voués à l’échec
Il est naturel de vouloir rendre plus productive notre activité. Nous nous concentrons sur les comportements qui nuisent à cette efficacité et voulons les arrêter. Nous pouvons faire une liste des choses qui nuisent à notre productivité : vérifier les courriels trop souvent, naviguer sur Internet inutilement, participer à trop de réunions… etc. et mettre l’accent sur ce que nous devons faire pour réduire ces comportements qui gaspillent notre temps.
Nous établissons ainsi une stratégie autour d’objectifs négatifs : vérifier moins souvent notre boite de réception, diminuer le nombre de réunions… se référant à des actions que nous ne devons pas faire. Mais nos mécanismes cérébraux sont incapables d’apprendre à ne pas faire quelque chose. Peu importe combien de fois nous évitons avec succès la vérification de nos e-mails, notre système d’apprentissage nous incite à le faire de nouveau lorsque nous nous retrouvons dans une situation où nous avons l’habitude le faire. Les objectifs négatifs sont voués à l’échec, car ils ne créent pas d’habitudes.
L’alternative de fixer des objectifs positifs
La solution, en toute logique, est de se fixer des objectifs positifs, et de mener des actions qui entrent en conflit avec les comportements que nous voulons arrêter.
Par exemple, plutôt que vérifier nos e-mails, prenons le temps d’écrire, de lire un article sur un sujet professionnel, ou préparer un projet. Notre boite d’e-mails sera toujours là quand nous choisirons de la vérifier.
En nous concentrant sur une action à mener, nous donnons à notre système de création d’habitudes une chance de fonctionner. Pour créer des objectifs positifs de manière efficace, nous devons planifier un minimum l’avenir et bien réfléchir sur les comportements que nous voulons arrêter. Quand on fait les choses par habitude, ce n’est pas évident de bien les identifier, nous devons probablement investir du temps pour nous observer et savoir ce que nous faisons, comment et à quel moment. Une autre difficulté est de trouver un nouveau comportement pour remplacer celui que nous voulons arrêter.
La clé de la réussite : le rendre cohérent avec ce que nous faisons en général dans cette situation particulière, de sorte qu’il lui devient associé. Parfois changer d’environnement facilite l’adoption d’une action nouvelle en remplacement d’un comportement indésirable. Pour vérifier nos e-mails moins souvent, gardons notre boite de messagerie fermée, définissons une alarme qui nous indique les moments où nous pouvons l’ouvrir. Ainsi le comportement que nous ne voulons pas effectuer devient difficile à faire.
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Faire d-un conflit un levier de performance
- Par bureau_cmrh
- Le 13/04/2021
- Dans Conseils management
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Faire d’un conflit un levier de performances
Au travail, un désaccord ou une opposition d’intérêts ou d’idées entre deux personnes, voire plus, génère un conflit. Comme dans toute autre sphère ou groupe de personnes, le conflit est un phénomène normal, ordinaire dans le travail, il a des inconvénients mais aussi des avantages.
La chose la plus importante est la façon dont vous le managez.
Le conflit, un événement normal de la vie en groupe
Du fait que deux ou plusieurs personnes travaillent ensemble dans le but d’atteindre un objectif commun, cela crée souvent des situations qui mènent à des désaccords, et ces désaccords sont sources de conflit entre les collaborateurs ou bien avec la direction.
En votre qualité de manager, vous devez anticiper ces différends, ces accidents entre les personnes et préparer les solutions pour résoudre les heurts inévitables au sein de votre équipe.
Le différend est un événement normal de la vie de toute entreprise.
Causes de conflit
Une mauvaise performance, des objectifs pas atteints en raison de la mauvaise performance d’un ou de plusieurs salariés qui plombent l’efficacité et la productivité du reste de l’équipe, le manque de ressources, qui provoque une rivalité malsaine entre les membres d‘une même équipe, obligés de se battre pour disposer des ressources disponibles pour jouer efficacement le rôle qui leur a été dévolu.
Les membres d’une équipe peuvent s’opposer pour défendre un intérêt personnel en mettant de côté les objectifs collectifs de l’entreprise, ce qui entraîne des dysfonctionnements dans les actions menées et une déperdition de l’esprit d’équipe.
La plupart des malentendus trouvent leur origine dans une mauvaise communication ; notamment lorsque l’information entre collaborateurs et avec la direction n’est pas correctement codée ou décodée… manque de synchronisation, contretemps, ou manque d’opportunité et de pertinence. Il est naturel que le changement engendre le conflit.
Les changements, et il y en a de plus en plus, et de plus en plus rapides, souvent pour adapter l’entreprise aux nouveaux défis de son environnement, touchent les objectifs assignés, la forme de la rémunération, les heures de travail, l’organisation elle-même, … autant de sujets qui concernent chacun à titre personnel et ont des conséquences sur la réussite collective. Le manager doit anticiper ces difficultés et préparer la gestion de leur résolution.
Les avantages du conflit
Le conflit géré correctement crédite l’entreprise de certains avantages. C’est une superbe occasion pour une équipe de tester, face à un problème, sa capacité à trouver la meilleure solution. Il apprend aux personnes concernées à comprendre la tolérance des uns par rapport aux autres, à devenir empathique et à mieux travailler ensemble.
Un conflit bien géré finit par accroître la motivation puisque la plupart des obstacles à l’origine du conflit et du manque de performance sont supprimés. Il améliore la communication, les relations et par conséquent la performance individuelle et collective orientée vers la réalisation d’objectifs communs.
La résolution du conflit
En tant que manager, vous devez faire preuve d’à propos pour rétablir l’harmonie dans votre équipe, et souvent écouter vos tripes pour élaborer une solution sur le champ. Néanmoins, même si vous n’avez pas toujours le temps ou la sérénité de suivre méthodiquement un processus de résolution, il existe un certain nombre de passages obligés tels que :
– comprendre clairement la cause du conflit et accepter qu’il y ait des perceptions différentes du problème
– laisser les parties impliquées dans le conflit comprendre pourquoi il doit être résolu et ce qui est en jeu s’il ne l’est pas.– faire savoir aux parties comment vous avez l’intention de le résoudre.
– parler à chaque fois des sujets en question en présence des deux parties.
– vous en tenir juste aux questions à l’origine du conflit.
– si pendant le processus les émotions submergent les protagonistes, au risque de pénaliser les conditions de résolution, marquer un temps et poursuivre le processus lorsque les émotions se sont calmées.
Les conflits ont des avantages positifs et des conséquences négatives.
La chose la plus importante est la façon dont vous les gérez quand ils surgissent.