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Conseils en Management et RH
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  • Comment profiter de son week-end ?

     

     

    Réussir son week-end et préparer la semaine qui suit

    Passer le vendredi et le samedi, comment faire pour ne pas les gaspiller et aborder la semaine qui arrive. Certes nous pouvons nous laisser aller à dormir, paresser devant une télé ou une tablette, mais une attitude passive ne fait pas prendre en main la réussite de notre week-end. Pour gagner, profitons plutôt de nos centres d’intérêt, oublions tout en nous préparant à réussir notre travail de la semaine suivante. Dix (10) commandements du week-end pour réussir la prochaine semaine.

    1 – Se lever tôt

    Le cadre averti le sait, dormir le vendredi et le samedi compromet son sommeil de la semaine qui arrive. Les heures les plus productives de la journée sont généralement le matin, si nous avons du travail à faire le week-end et que nous voulons consacrer le reste du temps à nos loisirs, nous devons nous lever plus tôt.

    Le cadre matinal est plus heureux, des recherches ont établi le lien entre le bonheur et le fait de se lever tôt, cela agit sur notre bien-être émotionnel dans un rythme plus en adéquation avec l’organisation de la société.

    2 – Prendre le temps de s’amuser

    Le week-end marque une pause dans notre travail. Selon certaines études, le cadre en charge de responsabilités de management continue à travailler, comme celui qui est à son compte, beaucoup plus coutumier des heures supplémentaires.

    Stop ! Détendons-nous, vivons notre hobby, et si nous n’en avons pas un en particulier qui nous amuse, jouons avec nos enfants, écoutons de la musique, regardons un film ou une pièce de théâtre avec notre conjoint ou ceux que nous aimons, allons nous promener. Et dans tous les cas adonnons-nous à une activité que nous apprécions.

    Prenons l’habitude de nous amuser, nous gommerons de notre esprit les soucis professionnels des derniers jours pour revenir dimanche matin au bureau avec une nouvelle fraîcheur.

    3 – Se faire plaisir dans un sport

    La seule chose que nous ne devons pas sacrifier à la fin de semaine, c’est l’exercice. Parce que nous n’avons pas eu le temps de le faire du dimanche  au jeudi, le week-end est le moment idéal pour penser à notre cœur et à notre corps.

    A plus forte raison si nous le faisons en famille, ou avec des amis ou camarades, ces activités en groupe soulagent la tension et la monotonie de la semaine de travail.

    4 – Se déconnecter, le monde peut attendre

    La semaine a souvent été une période d’isolement affectif, nous avons rencontré de nombreux interlocuteurs pour le travail et le business, qui ne nous ont rien apporté sur le plan personnel. Profitons-en pour recevoir des amis, ceux que nous aimons, acceptons des invitations dont nous sommes quasi sûr de la convivialité et de la chaleur.

    Comme la plupart des cadres, nous sommes sûrement addict de notre boite d’emails, des réseaux sociaux et de toutes sortes de notifications. Faire un break digital pendant notre week-end, car c’est vraiment le moment de laisser tomber PC et Smartphone, et si nous consultons nos messages, nous allons saborder ce congé de fin de semaine, en étant ailleurs, alors que nous partageons ce moment avec notre famille ou nos amis. Et l’esprit ailleurs, nous ne réussissons pas à nous connecter à eux, ne communiquons pas et les décevons.

    Et si nous avons besoin de consulter notre boite de réception pour organiser notre début de semaine, faisons le à un moment précis de la journée quand notre entourage est lui-même occupé à une activité non partagée.

    5 – Prendre du recul et de la hauteur de vue

    Le week-end est l’opportunité idéale pour prendre recul et hauteur de vue sur notre situation personnelle et notre parcours professionnel. C’est l’occasion de faire le point, de réfléchir dans le calme, mesurer notre degré de satisfaction dans notre job, planifier l’avenir, faire des projets. C’est le moment  d’envisager aussi notre vie familiale, notre forme physique et mentale, jauger la faisabilité de tout ce que nous espérons pour les nôtres, et décider des dispositions à prendre pour faire des progrès.

    Grâce à ce recul, nous pouvons revoir nos objectifs, par exemple en matière de sport, étudier comment mieux aménager notre emploi du temps pour concilier nos engagements professionnels en semaine avec l’exercice physique que nous souhaitons pratiquer.

    6 – Dormir suffisamment mais pas trop

    Souvent nous avons tendance à changer nos horaires le week-end et faire une grasse matinée pour récupérer le sommeil perdu en semaine. C’est le plus souvent une mauvaise habitude qui rend difficile notre réveil du dimanche matin, car nous perturbons notre cycle et compromettons les autres nuits. Si nous avons besoin de récupérer, mieux vaut nous coucher tôt et nous accorder une petite heure de plus par rapport à nos habitudes.

    On a tous un besoin différent de sommeil, en général entre 6,5 à 7,5 heures. Des études le montrent, le manque de sommeil a des conséquences sur notre fonction cérébrale, pénalise notre capacité à prendre des décisions, à maîtriser notre humeur et d’une manière générale à résoudre des problèmes, sans parler quand la carence de sommeil se prolonge les risques de maladie cardiaque, de diabète et d’AVC.

    Garder notre horaire de sommeil habituel pendant le week-end nous facilitera le bon démarrage du dimanche et une semaine plus productive.

    7 – Se socialiser, participer, aimer…

    Nous avons besoin de relations sociales, d’un mode de vie sain et productif, dans lequel nous nous reconnaissons. Pendant les précieuses journées au cours desquelles nous réussissons à ne pas travailler, profitons-en pour entretenir nos relations familiales et amicales ou rencontrer de nouvelles personnes.

    Participons à des manifestations de bénévolat et ne pensons-surtout pas qu’il s’agit d’un gaspillage stupide de temps, voyons-y une occasion de créer des liens et de développer notre présence sociale.

    8 – Alléger le travail de la semaine

    Le matin d’un week-end tranquille est un moment idéal pour faire des progrès sur un projet important, reprendre notre réflexion des actions à mener avant d’être pris dans l’agitation de la vie professionnelle de la semaine. Nous pouvons trouver un temps à mi chemin entre travail et loisirs : chercher comment externaliser certaines activités pour gagner du temps en semaine.

    9 – Poursuivre une passion

    Exercer notre inventivité est un des plus grands secrets pour garder un mode de vie productif et réussi. Le cadre efficace se ménage pendant le week-end une activité créative, il rédige un roman ou une biographie, participe à une troupe de théâtre amateur, joue de la clarinette dans un orchestre de quartier, chine dans les dépôts ventes…

    Quel que soit le projet, sortons du contexte de notre travail pour un passe-temps sain qui alimente la passion et la créativité que nous aurons à utiliser tout au long de la semaine pour être plus performant.

    Les centres d’intérêt sont précieux, et si nous savons les utiliser dans notre vie professionnelle, nous ferons des progrès significatifs et gagnerons un équilibre sain entre réussite professionnelle et loisirs.

    10 – Planifier sa semaine le samedi soir

    Nombreux sont ceux qui pensent à la semaine de travail seulement au moment où elle démarre. Dommage, car la transition est le plus souvent difficile.  Si nous y réfléchissons (pas tout le week-end, cela deviendrait une obsession mais une petite heure par exemple), cela nous permet de gagner du temps et d’être rapidement opérationnel, ne serait-ce que par des détails (notre tenue du lendemain, les enfants éventuellement à préparer et à déposer à l’école…).

    Nous évitons ainsi de commencer la semaine par un stress et nous nous donnons des atouts pour la réussir dès le début, ce qui est toujours encourageant pour la suite.

  • Quelle décision prendre !

     

    Prendre des décisions conscientes, appropriées et réfléchies.

     

    Lorsque vous faites un choix, essayez d'envisager toutes les conséquences possibles.

    Il est important de se rappeler que, même si quelque chose semble bon, tout a un côté positif et un côté négatif.

    Lorsque vous réfléchissez à vos options aujourd'hui, prenez le temps de considérer les avantages et les inconvénients.

    Vous pourrez alors prendre votre décision en sachant qu'il est peu probable que vous ayez de mauvaises surprises.

  • Sens du travail et sens au travail

    Le sens au travail, le sens du travail

    Donner du sens à la vie professionnelle !

    Aujourd’hui, nombre de collaborateurs expriment vouloir réconcilier le sens et le travail. Depuis plusieurs années, le sens de notre travail constitue un sujet existentiel qui fait débat dans les entreprises.

    Que signifie le sens au travail ? Est-ce faire un métier qui a du sens ?

    Donner du sens à son métier ? Donner un sens à sa vie grâce à un travail qui nous apporte une satisfaction personnelle ? Répondre à tous ces questionnements suppose de comprendre ce qui se cache derrière le mot « Sens » .

    Ce mot est de plus en plus utilisé pour exprimer une multitude de quêtes, de recherche d’authenticité. En analysant plus précisément les motivations professionnelles qui visent à remettre du sens dans le travail et du sens au travail, nous observons que chacun y met une signification personnelle différente les unes des autres.

    Qu’est-ce que le sens ?

    Pour certains, le « Sens » est une question de but de leur travail. Il s’agit pour eux de relier leur travail aux enjeux sociaux et/ou environnementaux, et dans le même temps d’avoir un impact positif sur ceux-ci. Le collaborateur est ici motivé par l’envie d’être « utile » et que son activité professionnelle soit sur la même longueur d’onde que ses convictions. Pour d’autres, le « Sens » est celui, de la direction, du chemin pris, c’est-à-dire de l’évolution professionnelle de chacun. Ceux-ci, ont du mal à dessiner les contours de leur avenir professionnel, ils ne perçoivent pas ou plus correctement leur place. Pour eux, cette recherche de sens trouve racine, généralement dans les mutations économiques de notre époque.

    Changement de « Sens » ?

    Les mutations du travail sont multiples et complexes. On voit depuis quelques années que les structures deviennent de plus en plus horizontales, plus décentralisées, plus agiles et flexibles, et nous démontre la fragilité des structures pyramidales et hiérarchiques traditionnelles, ce qui devrait accélérer la diffusion de tendances innovantes dans toutes les structures. Ainsi, les organisations sont en profonde transformation numérique, une accélération du temps dans les projets se fait sentir, une intrusion du travail dans les vies personnelles, la limite se fait plus flou, des nouvelles formes d’organisation du travail émergent petit à petit, de nouveaux métiers voient le jour, mais aussi un allongement de la vie professionnelle et une augmentation des ruptures de carrière s’installent.
    L’incertitude est omniprésente, engendrant une perte de repères.

    Ainsi dans ces mutations, chacun cherche à se situer et à trouver des réponses dans le temps « Comment ma carrière va-t-elle évoluer » dans l’espace « Quels seront nos nouveaux process de travail ? », dans le métier « Quelles sont les nouvelles compétences que je vais devoir acquérir ? ».

    Le faire, l’avoir et l’être

    Le sens au travail, généralement, regroupe trois dimensions :

    – Celles du faire (apprendre, comprendre, se documenter …),

    – Celles de l’avoir (rémunération) et

    – Celles de l’être (être remercié, résoudre un conflit).

    La question du sens au travail doit se placer dans le référentiel du travail compris comme une activité qui nécessite un certain savoir-faire qui apporte des avantages en nature et financiers et qui confère une identité au fondement de notre existence sociale.

    Une recherche d’équilibre et d’authenticité

    Le travail a le sens que chacun veut bien lui donner. Plutôt que de chercher à déterminer le sens au travail de manière générale, il faut que l’on travaille à créer avec les collaborateurs, les conditions qui permettent à chacun de trouver un Sens au travail qu’il effectue. Le besoin d’authenticité est propre à chaque organisation. Il s’agit de transformer le modèle de la structure afin qu’elle puisse créer un pacte de confiance autour du dirigeant qui incarne l’authenticité, le vrai, une valeur forte, de confiance et fédératrice pour tous les collaborateurs.


    Pour que le travail ait un sens, il doit procurer de la satisfaction a
    ̀ la personne qui l’effectue, correspondre à ses intérêts, faire appel à ses compétences, stimuler le développement de son potentiel et lui permettre d’atteindre ses objectifs.

  • Échec et Réussite

    Accueillir les échecs avec plus de sérénité

    Certains, face à des situations de crise qui semblent s’éterniser et à une sensation d’impuissance, ils s’organisent, s’adaptent, transforment, alors que d’autres vivent une situation d’échec paralysante.

    À situation similaire, certains semblent rebondir inlassablement là où d’autres adoptent une forme d’immobilisme et d’attentisme. Pire encore : ils se victimisent, convaincus qu’ils sont terrassés par d’affreux sorts. Et si l’échec n’était pas vraiment ce qu’on imagine ? Souvent considéré comme réducteur, impensable, humiliant, inenvisageable pour les entreprises en quête de performance, de nombreuses prises de conscience poussent les dirigeants à changer leur regard sur le droit d’échouer.

    L’heure est venue de changer notre regard sur l’échec

    Alors que les soft skills sont généralement adoptés dans les nouveaux modes de management et que l’on met (enfin) en avant ces réelles capacités à s’adapter, à faire preuve d’audace et d’optimisme on parle encore très peu du droit à l’échec. Rares sont les dirigeants qui acceptent l’échec comme un atout et un bienfait pour l’entreprise et ses collaborateurs.

    Dédramatisons : si notre rapport à l’échec est complexe, voire douloureux (soyons clairs, personne n’aime échouer,), c’est aussi parce que c’est une partie de notre Histoire et de notre culture. Notre système éducatif formate à devenir de bons exécutants où seuls les élites et les hauts diplômés ont le monopole de la prise de décision. On se lance pour gagner sans envisager l’échec. Perdre est une lacune, une humiliation. Pire encore : on tue l’audace, car faire des efforts qui mènent à l’échec serait plus pénalisant et décevant que l’échec lui-même, donc on rencontre de grandes difficultés à se lancer. L’échec est à éviter à tout prix alors qu’ils en disent plus sur nous qu’on ne se l’imagine !

    En revanche s’il y a bien une certitude universelle c’est que nous échouons tous. Alors si échouer est le propre de l’Homme, il est plus intéressant de se concentrer sur comment interpréter les échecs et transformer les pépins en pépites.

    Les managers d’aujourd’hui doivent avec urgence accorder plus de droit à l’échec et accompagner leurs collaborateurs à les transformer en culture d’entreprise dans laquelle il fait bon avancer ensemble. Devons-nous encore citer ces exemples de grands groupes qui favorisent l’échec comme un révélateur de talents et un fédérateur de salariés ? Certes l’échec est cadré, accompagné, mais les initiatives doivent être encouragées. Il est possible de se réconcilier avec vos échecs et les représentations que vous vous en faites, car oui, un échec est une représentation, une perception, cela peut donc se convertir en représentations à votre avantage ou au service de vos projets.

    Des conseils pour vous aider à accueillir les échecs avec plus de sérénité

    – Vous n’êtes pas l’échec

    – Si vous cherchez à avoir réponse à toutes vos questions ou avez tendance à construire de multiples stratégies (plan A, plan B, plan Z), sachez qu’il n’existe aucun succès ou plan parfait sur papier, c’est sur le chemin que vous trouverez les réponses que vous cherchez ! Lancez-vous !

    – Faites preuve d’optimisme et de confiance en vous, en vos collaborateurs, en vos compétences. Vous avez en vous ou en vos collaborateurs des ressources qui vont très certainement vous aider à transformer vos échecs.

    – Après avoir échoué, changez quelques paramètres de vos actions (ne reproduisez pas vos actions de la même façon, vous aurez les mêmes résultats !)

    – Chuter permet d’apprendre la vigilance et de recommencer avec plus de connaissance.

    – Aussi « parfait » soit votre plan, tout le monde échoue, ne faites pas l’erreur de penser qu’il n’y a que vous qui ratez ce que vous entreprenez !

    – Le seul vrai échec, c’est d’abandonner !

    Pour réussir osez échouer

  • Mes capacités, Croire en moi

     

    Croire en soi

    Quelle que soit notre éducation ou nos expériences, il n'est jamais trop tard pour commencer à croire en soi.

    Prenons aujourd'hui la décision de croire en nous, en nos rêves et en notre droit de les réaliser.

    Peu importe si ce n'est pas ce que nous avons ressenti hier, ou si nous n'avons pas encore la confiance nécessaire pour savoir que nous ressentirons la même chose demain.

    Commençons simplement chaque journée avec cette pensée en tête et regardons notre confiance en nous grandir. 

    Très belle journée...

  • Culture du feedback durable

     

    Impulser une culture du feedback durable

    De nos jours, certaines entreprises en viennent à supprimer les entretiens annuels ! Ces derniers devenant pour elles un moment de tension trop difficile à gérer. Or, il existe pourtant un vrai cercle vertueux entre entretiens annuels et feedbacks réguliers.

    Explications par Pierre Monclos, Expert en Digital Learning et Directeur des Ressources Humaines chez Unow.

    Feedback positif ou correctif, feedforward, sandwich feedback…

    On observe autour de ce moment d’échanges privilégiés qu’est le feedback autant de fantasmes que de contre-vérités, souvent véhiculés par une littérature florissante sur la toile. Au cœur des pratiques RH modernes, les feedbacks réguliers ne sont pourtant que peu mis en place au sein des entreprises, qui attendent encore pour beaucoup le sacro-saint entretien annuel.

    Période de cristallisation des émotions, le passage de l’entretien devient ainsi, pour les collaborateurs comme les managers, une source d’angoisse. Pourtant, préparé et accompagné d’échanges constructifs tout au long de l’année, il s’agit là d’un réel outil d’apaisement et de motivation dès lors qu’il est construit en accord avec la culture de l’entreprise.

    Alors comment impulser durablement une culture du feedback au sein de son organisation ? La réponse est à travers ces conseils clés.

    Donnez une définition précise et partagée de la structure du feedback

    Il est essentiel pour chaque entreprise, selon sa culture, d’ériger sa propre vision et définition du feedback. Si pour être efficace certains ingrédients clés – tels que le fait d’être préparé et réfléchi en amont ou le fait qu’il intègre des éléments factuels – sont universels, d’autres aspects du feedback découlent de choix propres à l’organisation.

    Posture directe ou indirecte, expression ou non du ressenti de la personne donnant le feedback, signe de bienveillance ou proposition d’un levier d’aide immédiatement actionnable… autant d’éléments sur lesquels statuer pour permettre à l’ensemble des membres d’une entreprise, quel que soit leur niveau hiérarchique, de partager une définition commune et précise du feedback. Autre point important : l’usage de l’écrit ou de l’oral. S’il s’agit là encore d’un choix propre à l’entreprise, l’oral reste à privilégier pour éviter une mauvaise perception dans la tonalité du message, et ainsi ne pas risquer certaines mécompréhensions et frustrations.

    Identifiez l’objectif stratégique selon la culture de l’entreprise

    Pour un changement de culture durable, le sujet du feedback doit être positionné comme un levier stratégique. Facteur clé de succès, les objectifs inhérents à la mise en place de feedbacks réguliers peuvent être divers : apprendre à partager des éléments d’amélioration pour faire progresser les compétences des collaborateurs, ou encore augmenter la reconnaissance en interne. Cet objectif central, quel qu’il soit, se doit d’être en accord avec les valeurs de l’entreprise, d’autant plus si cette dernière les a formalisées. La généralisation du feedback nécessite ensuite, comme pour tout grand projet RH, une exemplarité de la direction et du management sur le sujet ainsi qu’une bonne communication interne via la mise à disposition de ressources ou l’organisation de formations et d’ateliers pratiques. Généralement portée par la Direction des Ressources Humaines, la pratique du feedback doit rapidement être incarnée par les managers.

    Pour que toute l’organisation suive cette nouvelle mouvance, il peut ainsi être intéressant de prévoir – dès le début du processus – un moment d’échanges durant lequel la direction présentera sa vision du feedback, les objectifs recherchés et les délais d’application.

    Adoptez une juste posture du feedback sans négliger l’aspect émotionnel

    Un feedback est un exercice de communication à part entière. Il faut donc être en capacité de le recevoir ou de le mener, sans biais ou débordement émotionnel. Ainsi, afin d’installer un climat propice à l’échange, il est essentiel de se mettre dans un état d’esprit d’ouverture et d’écoute. Ces bases de la communication non violente permettront aux différentes parties de ne pas se braquer, mais aussi de ne pas réagir « à chaud ». Un exercice qui peut néanmoins paraître difficile lorsque le feedback est négatif. Dans ce cas précis, il est important de revenir vers la personne ayant reçu ce feedback après un court délai afin de s’assurer qu’elle n’ait pas pris les remarques formulées comme une attaque personnelle et ainsi désamorcer rapidement certaines frustrations au besoin.

    Par ailleurs, notamment si le feedback est long, une retranscription par écrit des éléments évoqués oralement permet d’éviter toute potentielle erreur d’interprétation. A l’inverse, la personne ayant reçu ce feedback se doit de prendre le temps d’une réflexion personnelle, et ce en partant du postulat que les retours qui lui ont été faits sont totalement bienveillants, afin d’identifier les éléments susceptibles de le faire progresser.

    En outre, le feedback sandwich – visant à « glisser » un retour négatif entre deux compliments – n’est pas une bonne posture à adopter en ce qu’il nuit à la progression en brouillant le message initial.

    Créez une cohérence entre feedbacks réguliers et entretiens annuels

    Aujourd’hui, certaines entreprises en viennent à supprimer les entretiens annuels, devenant pour elles un moment de tension trop difficile à gérer. Or, il existe pourtant un vrai cercle vertueux entre entretiens annuels et feedbacks réguliers. Si l’entretien annuel est un rite qu’il ne faut ni banaliser ni éradiquer au profit des feedbacks, ces derniers allègent la charge émotionnelle des entretiens et permet ainsi d’y aborder les sujets liés à la trajectoire professionnelle du collaborateur.

    La pratique régulière du feedback – en ce qu’elle permet de désamorcer rapidement certains blocages et d’aborder en continu des sujets clés – entraîne ainsi une augmentation de la performance et de l’engagement des collaborateurs et fait diminuer leur niveau de stress via une prise de recul plus importante sur leurs actions. Se tenant après une série de feedbacks ayant eu lieu tout au long de l’année, l’entretien se transforme en une sorte de revue de performance, beaucoup plus constructive et davantage centrée sur l’année à venir que sur celle qui vient de s’écouler. Les externalités positives d’un feedback régulier rayonnent ainsi auprès de toutes les parties prenantes de l’entreprise !